L’objectif de développement du FSRP est d’augmenter la préparation contre l’insécurité alimentaire et d’améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones ciblées du programme au Burkina Faso.

 Le FSRP au Burkina Faso est mis en œuvre dans 7 régions : (i) Boucle du Mouhoun ; (ii) Hauts-Bassins ; (iii) Est ; (iv) Centre-Est ; (v) Nord ; (vi) Centre-Ouest ; et (vii) Centre-Sud. Étant donné la nature transfrontalière de ces zones d’intervention, la priorité est donnée aux actions le long des corridors commerciaux et dans les zones transfrontalières qui favorisent le commerce, conformément à la perspective régionale du FSRP. 

Les filières prioritaires prises en compte dans la mise en œuvre du FSRP au Burkina Faso sont : le niébé, le maïs et les cultures maraîchères. Le FSRP se concentre sur les segments en amont et en aval pour augmenter l’offre et la qualité des produits agricoles. Il apportera également une valeur ajoutée à la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et devrait avoir un impact positif tangible sur la sécurité alimentaire et le commerce régionaux

Composante 1

– La facilitation de l’accès de 61 600 producteurs de la zone d’intervention du programme   aux services agro-météo en collaboration avec l’ANAM-BF et le projet Hydromet ;

– La fourniture d’informations fiables sur la sécurité alimentaire, nutritionnelle et la vulnérabilité à travers l’élaboration de deux documents d’orientation stratégique : PA-SISA, PNOCSUR ;

– La signature d’un accord de partenariat entre l’UJKZ et un opérateur de téléphonie mobile, le renouvellement de l’accord avec l’ARCEP pour l’implémentation de la technologie TOP RAINCELL ;

– Le renforcement des capacités de 324 personnes du dispositif de sécurité alimentaire (SAP, SE-CNSA) 

Composante 2 :

-L’identification de 08 thématiques de recherche prioritaires sur les FL ayant fait l’objet de 30 thèses de doctorat et de 40 masters;

-L’élaboration de 03 projets de recherche prioritaires sur les filières mangue, oignon et tomate;

-La diffusion de 14 technologies à travers des sessions de formation et des champs écoles paysans au profit de 10 028 producteurs dont 31% de femmes;

– Le labour de 1 000 ha de bas-fonds au profit de 2 636 producteurs dont 52,6% de femmes;

– La mise à disposition de 9 000 tonnes d’engrais suivant un mécanisme de cofinancement au profit de 239 878 producteurs dont 33,16% de femmes et 5% de Personnes Déplacées Internes ;

– La formation de 12 174 producteurs dont 31% de femmes sur diverses thématiques

Composante 3 :

– La mise en place de l’observatoire du riz du Burkina Faso (ONARIZ-BF), le Conseil d’Administration a été installé le 17 novembre 2023 ;

– L’édition de 1 000 exemplaires de la stratégie nationale de stockage et des réserves de sécurité alimentaire et sa ventilation aux acteurs du système (tenue de 2 ateliers ayant regroupé 124 personnes);

– L’élaboration des normes nationales d’aflatoxine sur le maïs et le sorgho