D’un point de vue environnemental et social, et compte tenu de la conception du programme et de la gestion des risques sociaux, le FSRP devrait avoir des impacts positifs sur les systèmes agropastoraux et les membres des communautés rurales. Les impacts sur les systèmes agropastoraux résulteront de l’amélioration de la gestion durable des ressources agropastorales (terre, eau, zones de pâturage). Les impacts positifs sur les communautés rurales résulteront du renforcement de leur capacité à gérer les ressources naturelles, de l’encouragement à un meilleur partage des bénéfices de différents types d’activités, du soutien au développement de moyens de subsistance plus durables basés sur le paysage, de la correction des écarts entre les sexes et de l’amélioration de l’inclusion sociale. L’approche du programme est participative et inclusive, et en particulier les activités de la sous-composante 2.2 seront initiées par les bénéficiaires. Les utilisateurs et les producteurs de ressources agricoles (y compris les pasteurs, les femmes et les jeunes) bénéficieront directement d’une variété d’investissements visant à réhabiliter leurs ressources naturelles, à créer de nouvelles opportunités économiques et de croissance, et à renforcer leurs capacités techniques et de gestion. Les investissements physiques à petite et moyenne échelle (y compris les services publics locaux) devraient avoir un impact négatif limité sur les personnes affectées par le projet en termes de déplacement physique, d’acquisition de terres ou de déplacement économique (c’est-à-dire sur leurs revenus, leurs moyens de subsistance ou leurs entreprises). Les formes de déplacement physique sont peu probables, mais certaines formes de déplacement économique ne peuvent être exclues, avec la perte de terres, de biens, ou d’un accès plus ou moins temporaire à ces biens, qui entraînerait notamment une perte de revenus ou d’autres moyens de subsistance. Le programme cherchera à intégrer les connaissances traditionnelles et la gestion locale des terres des utilisateurs afin de renforcer la durabilité, l’inclusion et de réduire le risque de conflit.

Le risque global de GBV/SEA/SH pour ce programme est jugé Substantiel. Les facteurs de risque comprennent les risques spécifiques au contexte, tels que les taux élevés de mariage d’enfants et de circoncision féminine, l’acceptabilité sociale générale de la VBG, les conflits, les risques élevés de trafic d’êtres humains, et l’absence de législation sur la violence domestique et le harcèlement sexuel dans les lieux publics dans les pays. Le nombre d’agricultrices dans la région augmente les risques que le personnel du programme, souvent majoritairement masculin, entre en contact avec les bénéficiaires dans une dynamique de pouvoir qui augmente les risques d’EAS/SH. Conformément aux exigences décrites dans la Note de bonnes pratiques SEA/SH, aux exigences du FSE et à une approche centrée sur les survivants, le programme évaluera davantage les risques de VBG/SEA/SH dans le cadre de l’évaluation sociale et reflétera les résultats dans les principaux instruments de sauvegarde, les obligations contractuelles, le MIP et d’autres documents clés liés à la mise en œuvre du programme.